Lorsque vous souscrivez un nouveau contrat d’assurance auto, votre assureur a besoin de connaître vos antécédents pour calculer le montant de votre prime. En effet, celui-ci varie en fonction du risque que vous représentez, et votre historique en tant que conducteur fait partie des critères pour le déterminer.
Quels antécédents devez-vous déclarer à votre assureur ?
Tout assuré est tenu par la loi de déclarer ses antécédents à son assureur sur une période variable qui est fixée par chaque compagnie : pour l’assurance auto, vos antécédents sur une période de 3 à 5 ans seront requis.
Les éléments à déclarer sont généralement :
- La description de vos derniers sinistres et des frais impliqués ;
- Vos éventuels retraits ou suspensions de permis ;
- Les constatations de conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants.
Le cas échéant, il vous faudra fournir des copies des procès-verbaux ou jugements en lien avec les infractions ou délits décrits dans votre déclaration.
La déclaration d’antécédents intervient en complément du relevé d’information fourni par votre précédent assureur, qui recense les sinistres dans lesquels vous avez été impliqué durant les 5 dernières années, ainsi que votre coefficient de bonus-malus en cours.
Comment faire votre déclaration d’antécédents ?
Lors d’une demande de nouveau contrat d’assurance auto, votre futur assureur vous fournira un formulaire détaillant les antécédents qu’il doit connaître pour établir le montant de votre prime.
Répondez honnêtement à chaque question du questionnaire : les compagnies d’assurance peuvent recouper ces informations avec celles de l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance (AGIRA), organisme qui recense les antécédents de tout conducteur ayant été résilié par son assureur. Toute déclaration frauduleuse entraîne la nullité du contrat lorsque l’assureur découvre la situation, et l’assuré doit alors rembourser toutes les indemnisations qui ont pu lui être versées auparavant.
Que faire en cas de mauvais antécédents d’assurance auto ?
Si l’assureur considère que vous représentez un risque important, il peut refuser la souscription du contrat, ou appliquer une majoration à votre prime de base. Cette surprime peut aller jusqu’à doubler vos cotisations ! Une situation qui peut heureusement se régulariser en cas de bon comportement routier. Pour cela, vous pouvez demander à votre assureur une révision d’antécédents lors de la prochaine échéance de votre contrat.
Par ailleurs, certaines compagnies adaptent leur offre pour s’adresser spécifiquement aux assurés malussés, résiliés ou ayant de mauvais antécédents : ce sont généralement des formules qui proposent des garanties adaptées et une baisse progressive des cotisations en cas d’absence de sinistres.
L’assurance auto pour conducteurs résiliés
Les conducteurs avec antécédents eux aussi peuvent trouver la formule qui leur convient, sans en payer le prix. Des solutions leur sont spécialement dédiées, avec en option des garanties assistance et protection juridique.